Il s’agit d’une démarche permettant de faire évoluer les pratiques des personnes grâce à d'expériences visant à améliorer le sentiment de compétence, d’autonomie et d’appartenance, par exemple sur la pratique du vélo d’hiver ou du partage d’automobiles.
Ces expériences peuvent permettre d’adopter de nouvelles habitudes de vie, attitudes, perceptions, affects tout en changeant le type de motivation qui guident les choix des personnes.
Utilisation d'une voiture par une seule personne à la fois pour effectuer un trajet.
S’organiser en autogestion, c’est affirmer que les personnes peuvent s'organiser de façon horizontale en partageant les responsabilités quelque soit leur statut et partant du principe de l’égalité des intelligences. Ce mode de collaboration permet à chacun-e de s’impliquer, de contribuer et de décider de l’avenir de l’organisation.
L’autopartage est l’utilisation partagée d’une voiture ou d’une flotte de véhicules par plusieurs personnes. Les abonné-es bénéficient ainsi d’une automobile, mais sans les coûts et les responsabilités qu’ils devraient assumer s’ils en possédaient une.
La co-construction est un processus de travail qui permet de réaliser des projets entre différents partenaires qui partagent des objectifs communs. Cela implique en particulier :
- une gouvernance collective, c’est-à-dire une ouverture à partager les décisions
- un partage des responsabilités, des risques et des succès
- une posture d’humilité et d’égalité des intelligences
- une construction d’un lien de confiance basé sur un cadre clair de collaboration
- une vision partagée qui s’inscrit dans la durée à moyen ou long terme
- une ouverture à comprendre et apprendre du contexte, des acteur-ices, du milieu
On parle de commun lorsqu’un groupe de personnes prend en charge une ressource qu’il utilise. Cette ressource, ni privée ni publique, est utilisée, gérée et partagée par une communauté afin de la protéger et/ou d’en assurer un usage à long terme. Par exemple, un commun peut être une encyclopédie comme le Wiki des Possibles, l’appropriation d’un espace dans un quartier au bénéfice de la communauté comme le Patio parking ou un projet local de partage de vélos comme LocoMotion.
La diversité, c’est reconnaître et valoriser les différences entre les individus : que ce soit d'un point de vue culturel, de genre, d'âge, de handicap, etc.
L'équité, c’est s’assurer que chacun-e ait les ressources et les opportunités adaptées à ses besoins, pour compenser les inégalités de départ.
L’équité, la diversité et l’inclusion (EDI) est un ensemble de valeurs et d’actions visant à créer un environnement où chacun-e, peu importe son origine, son sexe, sa situation sociale ou ses différences, peut se sentir respecté-e et avoir les mêmes chances de réussir.
- Équité, c’est s’assurer que chacun-e ait les ressources et les opportunités adaptées à ses besoins, pour compenser les inégalités de départ.
- Diversité, c’est reconnaître et valoriser les différences entre les individus : que ce soit d'un point de vue culturel, de genre, d'âge, de handicap, etc.
- Inclusion, c’est faire en sorte que ces différences soient non seulement acceptées, mais aussi intégrées dans la manière dont fonctionne une organisation, une société ou un groupe.
C’est un espace accessible à tous-tes et qui est géré par la communauté du quartier à travers une prise de décisions collective.
Ce sont des espaces collectifs autogérés qui mobilisent, rassemblent et engagent les membres de la communauté. Ils ont été démarrés grâce à l’implication de citoyen-nes bénévoles accompagné-es par Solon. Tout le monde peut s’y engager, y organiser des activités et ainsi favoriser le partage de connaissances et la création de liens sociaux!
Le mot fiduciaire, pour une société, signifie qu’elle gère l’argent, la comptabilité ou les finances d’autres entreprises. Cela peut inclure la tenue des comptes, la gestion des impôts ou le conseil financier.
La fracture numérique désigne les inégalités d’accès, d’usage ou de compétences liées aux technologies numériques. Elle peut être due à des facteurs économiques, géographiques, sociaux ou éducatifs.
L'inclusion, c’est faire en sorte que les différences entre individus soient non seulement acceptées, mais aussi intégrées dans la manière dont fonctionne une organisation, une société ou un groupe.
Conceptualisée par la juriste Kimberlé William Crenshaw et inspirée par l’afroféminisme, cette théorie critique permet l’analyse des intérêts spécifiques des minorités à la croisée de plusieurs oppressions dans les mobilisations sociales, notamment. Elle est aussi un outil pratique qui permet la prise en compte des besoins spécifiques selon les identités ou les caractéristiques sociales, comme le genre, la classe sociale, l’âge. Par exemple, une femme noire vivra des difficultés spécifiques en raison de son genre (sexisme, par exemple) et, simultanément, en raison de la couleur de sa peau (racisme, par exemple).
L'isolement social est l'absence ou la rareté des interactions avec autrui, pouvant entraîner des impacts négatifs sur la santé mentale et physique.
La mobilisation, c’est rassembler des personnes autour d’une cause ou d’un objectif commun afin de réaliser une action concrète. Pour mobiliser, il faut de l’engagement, de la sensibilisation et de la coopération pour générer un changement durable. Par exemple, une personne peut mobiliser son voisinage pour un projet de ruelle verte.
La mobilité, c’est la capacité des personnes à se déplacer et des objets à être transportés. Sans mobilité, il n’y a pas d’échanges sociaux, économiques et culturels entre les individus, les entreprises et les sociétés.
La mobilité active désigne les modes de déplacement qui ne nécessitent pas de véhicule motorisé, comme la marche, le vélo, la trottinette ou encore la course à pied.
La mobilité, c’est la capacité des personnes à se déplacer et des objets à être transportés. Sans mobilité, il n’y a pas d’échanges sociaux, économiques et culturels entre les individus, les entreprises et les sociétés. Pour être durable, la mobilité doit être efficace, sécuritaire et juste pour tout le monde. Elle doit aussi être bien intégrée dans les différents quartiers et ne pas nuire à la santé humaine.
La mobilité inclusive désigne l’ensemble des solutions de transport accessibles à tous et toutes, y compris les personnes en situation de précarité, de handicap ou vivant en zones isolées, afin de garantir leur autonomie et leur participation à la vie de la communauté.
Il s’agit des modes de transport utilisés par plusieurs personnes : le covoiturage, les vélos en libre-service, les trottinettes partagées ou les voitures en autopartage. L'idée est de réduire le nombre de véhicules individuels en circulation, ce qui diminue les coûts, l'empreinte écologique et la congestion.
La médiation culturelle est une démarche permettant de rapprocher des artistes et des citoyen-nes afin de favoriser leur participation à la construction de projets artistiques. Sa finalité est de pouvoir faire émerger une nouvelle vision diversifiée dans un projet collectif.
Le pouvoir d’agir signifie la capacité d’avoir un impact sur son milieu de vie. Pour pouvoir agir, il faut cependant acquérir des ressources, des compétences, de la volonté, etc. Il est donc nécessaire d'accompagner les citoyen-nes dans l’acquisition de ces ressources afin qu’ils et elles puissent créer des initiatives qui feront du sens pour la communauté et qui pourront avoir un effet « boule de neige ».
Il s’agit d’un lieu où l’on retrouve une communauté, des outils et des connaissances pour s’organiser dans un contexte de crise sociale et écologique. Ils se veulent un espace de solidarité, d’entraide et d’apprentissage face aux inégalités sociales et aux injustices environnementales.
Il s’agit d’un espace urbain reconnu par la population et les institutions locales, comme La Petite-Patrie. Plusieurs voisinages composent un quartier et il peut y avoir plusieurs quartiers par arrondissement.
La résilience communautaire est la capacité d’une communauté à faire face à des crises (comme des catastrophes naturelles, des crises économiques ou sociales), à s’adapter aux changements et à se reconstruire. Cela passe par la solidarité, la coopération entre ses membres et l’utilisation de ses ressources pour mieux gérer les défis et se préparer pour l’avenir.
Un tiers-lieu, c'est le troisième lieu après la maison (le premier lieu) et le travail (le deuxième lieu). C’est un espace où l’on peut se retrouver avec d'autres personnes, échanger, travailler, ou même juste passer du temps. C'est un lieu ouvert qui favorise la collaboration, l'innovation ou simplement le partage. Par exemple, un café, une bibliothèque, un espace de coworking ou même un jardin public peuvent être des tiers-lieux.
La transition sociale et écologique — ou socio-écologique — vise à transformer notre façon de penser, de s’organiser et de vivre ensemble pour bâtir un monde viable et équitable. Pourquoi? Parce que notre monde est en crise : une crise écologique et sociale que nous vivons au quotidien. Elle détruit le vivant et nous isole les un-es des autres, alors que le pouvoir se concentre de manière systémique dans les mains d’un petit nombre de personnes. Cette crise du pouvoir est à la source des inégalités sociales et des injustices environnementales.